Le lancement de la 3G en Algérie n’avance toujours pas. Et chaque institution rejette la balle dans le camp d’un autre organisme pour se laver les mains. Et pendant ce temps-là, l’Algérie perd un temps précieux et les Algériens continuent d’utiliser des moyens devenus désormais archaïques pour se connecter.
« Le processus d’acquisition de Djezzy est pris en charge par le Ministère des Finances. Nous attendons la conclusion de ce dossier afin de lancer la 3G », a précisé ainsi Moussa Benhamadi aux journalistes en marge d’une séance plénière organisée à l’APN.
Moussa Benhamadi a reconnu que ce retard « est très préjudiciable » pour l’économie nationale et pour les citoyens algériens. « C’est un dossier très complexe, nous avons pensé régler l’acquisition de Djezzy en une année, mais le dossier a pris plus de temps », a encore regretté M. Benhamadi qui semble ne plus contrôler ce dossier lequel prend des proportions alarmantes et inexplicables.
La 3G en Algérie, une affaire d’Etat ?
Apparemment oui. Que faire donc ? Attendre et patienter car tout indique que la 3G en Algérie engage des enjeux politiques qui dépassent largement le secteur des TIC. Preuve en est, même la présentation du projet de loi régissant les activités des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication a tourné à la polémique après la sortie médiatique de la directrice de l’ARPT.
Moussa Benhamadi a démenti les affirmations de l’ARPT et assuré que « le projet, la loi n’a ni modifié ni réduit les prérogatives de l’ARPT ». « Bien au contraire, nous avons renforcé ses missions, en lui confiant les volets des technologies de l’information et de la communication, alors qu’au départ, l’ARPT s’occupait uniquement des postes et des télécommunications », nuance M. Benhamadi pour répondre à la polémique lancée par la directrice de l’ARPT.
C’est dire que de sérieux malentendus gangrènent le secteur des TIC dans notre pays.
source: Nticweb
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